mardi 27 septembre 2011

trio Brésilien le 26 septembre 2011 Paris






Caroline Faber, Lanna et Laurent de Oliveira
Concert organisé par l'association Brésilienne de Concerts au theatre "Le passage vers les étoiles" Paris 75011.


vendredi 17 juin 2011

Pour les amoureux de la langue de Molière !




AVOIR  et  ÊTRE

Loin des vieux livres de grammaire,
 Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.
 

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
 Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.

 
Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
 Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.
 
Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
 À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
 Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
 De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter. 

 
Et il amassait des fortunes
 En avoirs, en liquidités,
 Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.

 
Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
 Est bien souvent présomptueux. 
 

Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.
 

 
Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
 Et sa noblesse est à ce prix.

 
Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
 Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.

 
Et pour ne pas perdre la face
 Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier. 

 
Le verbe Avoir a besoin d'Être
 Parce qu'être, c'est exister.
 Le verbe Être a besoin d'avoirs
 Pour enrichir ses bons côtés.

Et de palabres interminables
 En arguties alambiquées,
 Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
 
 

 
Joli non ?

Paul, c'est celui qui baisse les bras...

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Manque le chouchou...

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Agnès, Blandine, Remi et les autres à Corençon

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samedi 28 mai 2011

accident survenu a l’airbus a330-203 vol aF 447 du 1er juin 2009


accident survenu a l’airbus a330-203 
vol aF 447 du 1er juin 2009 
Point sur l’enquête 

www.bea.aero 27 mai 2011 
déroulement du vol 
Le dimanche 31 mai 2009, l’Airbus A330-203 immatriculé F-GZCP exploité par la 
compagnie Air France est programmé pour effectuer le vol régulier AF447 entre Rio de 
Janeiro Galeão et Paris Charles de Gaulle. Douze membres d’équipage (3 PNT, 9 PNC) et 
216 passagers sont à bord. Le départ est prévu à 22 h 00(1). 
Vers 22 h 10, l’équipage est autorisé à mettre en route les moteurs et à quitter son poste 
de stationnement. Le décollage a lieu à 22 h 29. Le commandant de bord est PNF, l’un 
des copilotes est PF. 
La masse au décollage est de 232,8 t (pour une MTOW de 233 t), dont 70,4 tonnes de 
carburant. 
A 1 h 35 min 15 , l’équipage informe le contrôleur d’ATLANTICO qu’il a passé le point 
INTOL puis il annonce les estimées suivantes : SALPU à 1 h 48 puis ORARO à 2 h 00. Il 
transmet également son code SELCAL et un essai est effectué, avec succès. 
A 1 h 35 min 46, le contrôleur lui demande de maintenir le FL350 et de lui donner son 
estimée du point TASIL. 
A 1 h 55, le commandant de bord réveille le second copilote et annonce « […] il va 
prendre ma place ». 
Entre 1 h 59 min 32 et 2 h 01 min 46 , le commandant de bord assiste au briefing entre 
les deux copilotes, au cours duquel le PF dit notamment que « le petit peu de turbulence 
que tu viens de voir […] on devrait trouver le même devant […] on est dans la couche 
malheureusement on ne peut pas trop monter pour l’instant parce que la température 
diminue moins vite que prévu » et que « le logon a échoué avec Dakar ». Le commandant 
de bord quitte le poste de pilotage. 
L’avion approche du point ORARO. Il vole au niveau de vol 350 et à Mach 0,82 ; l’assiette 
longitudinale est d’environ 2,5 degrés. La masse et le centrage de l’avion sont d’environ 
205 tonnes et 29 %. Le pilote automatique 2 et l’auto-poussée sont engagés. 
A 2 h 06 min 04, le PF appelle les PNC en leur disant que « dans deux minutes là on 
devrait attaquer une zone où ça devrait bouger un peu plus que maintenant il faudrait vous 
méfier là » et il rajoute « je te rappelle dès qu’on est sorti de là ». 
A 2 h 08 min 07 , le PNF propose « tu peux éventuellement prendre un peu à gauche […] ». 
L’avion entame un léger virage à gauche ; la déviation par rapport à la route initialement 
suivie est d’environ 12 degrés. Le niveau de turbulences augmente légèrement et 
l’équipage décide de réduire le Mach vers 0,8. 
(1) 
Les 
heures  sont 
exprimées 
en temps 
universel 
coordonné.
A partir de 2 h 10 min 05 , le pilote automatique puis l’auto-poussée se désengagent 
et le PF annonce « j’ai les commandes ». L’avion part en roulis à droite et le PF exerce une 
action à gauche et à cabrer. L’alarme de décrochage se déclenche deux fois de suite. 
Les paramètres enregistrés montrent une chute brutale d’environ 275 kt vers 60 kt de la 
vitesse affichée du côté gauche, puis quelques instants plus tard de la vitesse affichée 
sur l’instrument de secours (ISIS). 
Note 1 : seules les vitesses affichées du côté gauche et sur l’ISIS sont enregistrées dans 
l’enregistreur de paramètres ; la vitesse affichée du côté droit n’est pas enregistrée. 
Note 2 : le pilote automatique et l’auto-poussée sont restés désengagés jusqu’à la fin du vol. 
A 2 h 10 min 16, le PNF dit « on a perdu les vitesses alors » puis « alternate law [...] ». 
Note 1 : l’incidence est l’angle entre le vent relatif et l’axe longitudinal de l’avion. Cette information 
n’est pas présentée aux pilotes. 
Note 2 : en lois alternate ou directe, les protections en incidence ne sont plus disponibles mais une 
alarme de décrochage (stall warning) se déclenche lorsque la plus grande des valeurs d’incidence 
valides dépasse un certain seuil. 
L’assiette de l’avion augmente progressivement au-delà de 10 degrés et il prend une 
trajectoire ascendante. Le PF exerce des actions à piquer et alternativement de droite 
à gauche. La vitesse verticale, qui avait atteint 7 000 ft/min, diminue jusqu’à 700 ft/min 
et le roulis varie entre 12 degrés à droite et 10 degrés à gauche. La vitesse affichée du 
côté gauche augmente brutalement vers 215 kt (Mach 0,68). L’avion se trouve alors à une 
altitude d’environ 37 500 ft et l’incidence enregistrée se trouve autour de 4 degrés. 
A partir de 2 h 10 min 50, le PNF tente plusieurs fois de rappeler le commandant de bord. 
A 2 h 10 min 51 , l’alarme de décrochage se déclenche à nouveau. Les manettes de 
commande de poussée sont placées sur le cran TO/GA et le PF maintient son ordre à 
cabrer. L’incidence enregistrée, de l’ordre de 6 degrés au déclenchement de l’alarme 
de décrochage, continue à augmenter. Le plan horizontal réglable (PHR) passe de 3 à 
13 degrés à cabrer en 1 minute environ ; il restera dans cette dernière position jusqu'à 
la fin du vol. 
Une quinzaine de secondes plus tard, la vitesse affichée sur l’ISIS augmente brutalement 
vers 185 kt ; elle est alors cohérente avec l’autre vitesse enregistrée. Le PF continue 
de donner des ordres à cabrer. L’altitude de l’avion atteint son maximum d’environ 
38 000 ft, son assiette et son incidence sont de 16 degrés. 
Note : l’incohérence entre les vitesses affichées côté gauche et sur l’ISIS aura duré un peu moins 
d’une minute. 
Vers 2 h 11 min 40 , le commandant de bord rentre dans le poste de pilotage. Dans les 
secondes qui suivent, toutes les vitesses enregistrées deviennent invalides et l’alarme 
de décrochage s’arrête. 
Note : lorsque les vitesses mesurées sont inférieures à 60 kt, les valeurs mesurées d’incidences 
sont considérées invalides et ne sont pas prises en compte par les systèmes. Lorsqu’elles sont 
inférieures à 30 kt, les valeurs de vitesse elles-mêmes sont considérées invalides.
L’altitude est alors d’environ 35 000 ft, l’incidence dépasse 40 degrés et la vitesse 
verticale est d’environ - 10 000 ft/min. L’assiette de l’avion ne dépasse pas 15 degrés 
et les N1 des moteurs sont proches de 100 %. L’avion subit des oscillations en roulis 
atteignant parfois 40 degrés. Le PF exerce une action sur le manche en butée à gauche 
et à cabrer, qui dure environ 30 secondes. 
A 2 h 12 min 02, le PF dit « je n’ai plus aucune indication », et le PNF « on n’a aucune indication 
qui soit valable ». A cet instant, les manettes de commande de poussée se trouvent sur le 
cran IDLE, les N1 des moteurs sont à 55 %. Une quinzaine de secondes plus tard, le PF fait 
des actions à piquer. Dans les instants qui suivent, on constate une diminution d’incidence, 
les vitesses redeviennent valides et l’alarme de décrochage se réactive. 
A 2 h 13 min 32, le PF dit « on va arriver au niveau cent ». Environ quinze secondes plus 
tard, des actions simultanées des deux pilotes sur les mini-manches sont enregistrées et 
le PF dit « vas-y tu as les commandes ». 
L’incidence, lorsqu’elle est valide, reste toujours supérieure à 35 degrés. 
Les enregistrements s’arrêtent à 2 h 14 min 28. Les dernières valeurs enregistrées sont une 
vitesse verticale de - 10 912 ft/min, une vitesse sol de 107 kt, une assiette de 16,2 degrés à 
cabrer, un roulis de 5,3 degrés à gauche et un cap magnétique de 270 degrés. 
nouveauX Faits établis 
A ce stade de l’enquête, en complément des rapports du BEA du 2 juillet et 17 décembre 
2009, les nouveaux faits suivants ont pu être établis : 

ˆ La composition de l’équipage était conforme aux procédures de l’exploitant. 

ˆ Au moment de l’événement, la masse et le centrage de l’avion se trouvaient à 
l’intérieur des limites opérationnelles. 

ˆ Au moment de l’événement, les deux copilotes étaient en place dans le poste de 
pilotage et le commandant de bord en repos ; ce dernier est revenu dans le poste de 
pilotage environ 1 min 30 après le désengagement du pilote automatique. 

ˆ Il y a eu une incohérence entre les vitesses affichées côté gauche et sur l’instrument 
de secours (ISIS). Elle a duré un peu moins d’une minute. 

ˆ Après le désengagement du pilote automatique : 

l’avion est monté jusqu’à 38 000 ft ; 

l’alarme de décrochage s’est déclenchée et l’avion a décroché ; 

les ordres du PF ont été majoritairement à cabrer ; 

la descente a duré 3 min 30, pendant laquelle l’avion est resté en situation de décrochage. 
L’incidence a augmenté et est restée supérieure à 35 degrés ; 

les moteurs ont fonctionné et toujours répondu aux commandes de l’équipage. 

ˆ Les dernières valeurs enregistrées sont une assiette de 16,2 degrés à cabrer, un roulis de 
5,3 degrés à gauche et une vitesse verticale de - 10 912 ft/min.
bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile 
Zone Sud - Bâtiment 153 - 200 rue de Paris - Aéroport du Bourget - 93352 Le Bourget Cedex FRANCE 
T. : +33 1 49 92 72 00 - F : +33 1 49 92 72 03 
www.bea.aero

vendredi 20 mai 2011

Concert de jazz le lundi 30 mai 2011 à PARIS : JAZZ DIPLOMATS



Lundi 30 mai 2011 à Paris 




JAZZ DIPLOMATS

Issus d'univers très variés, les Jazz Diplomats sont avant tout une équipe d'amis, réunis autour d'une même passion pour le  jazz et la bossa nova :
Emmanuèle Cousineau vient du Québec. Directement issue d'une célèbre famille d'artistes de variété, elle a fait ses premières armes dans la chanson dès son plus jeune âge aux côté de ses parents et s'est maintenant tournée vers le jazz. Sa voix chaude dialogue avec Véronique Pernin qui sait faire passer sur son saxophone alto toutes les émotions que l'instrument peut rendre, et avec Michel Koch qui, après avoir été le batteur de cette formation, se consacre maintenant au bugle.
Patrice Diernaz à la contrebasse, Vincent Rusquet à la batterie et Michel Sautarel à la guitare assurent le soutien rythmique et harmonique de cette formation.
Le répertoire des jazz Diplomats est essentiellement constitués de 'standards' du jazz,  superbes mélodies qui ont traversé le temps mais qui sont réinventées avec fraîcheur à chaque nouvelle interprétation..

mercredi 6 avril 2011

Concert à l'Eglise St Jean le 3-4-2011 à Grenoble

Répétition à l'Eglise St Jean Grenoble (38) France
Ivonete Rigot-Muller Soprano
Michel Alleysson orgue


Michel Alleysson orgue






Françoise Alleysson soprano et Ivonete Rigot-Muller soprano en Concert



Une partie du public



Fin du Concert


Une Brésilienne avec une Portugaise de Grenoble...

Eglise St Jean Grenoble 



dimanche 20 mars 2011

Accident de Fukushima : Modélisation de la dispersion des rejets radioactifs dans l’atmosphère à l’échelle globale


A partir des rejets estimés par l’IRSN, Météo France a simulé la dispersion des rejets radioactifs à très grande distance, projetée jusqu’au 26 mars.

visionner la simulation 



Selon cette simulation, le panache radioactif aurait actuellement atteint le nord-est de la Sibérie, les Etats-Unis et l’ouest de l’atlantique. Il devrait atteindre la France à partir du 23 ou 24 mars.

Les concentrations attendues à terme, d’après cette modélisation, pourraient être de l’ordre de 0,001 Bq/m3 en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer de l’hémisphère nord. Comme attendu, l’hémisphère sud n’est pas significativement affecté par cette dispersion à grande échelle.

A titre de comparaison, les valeurs mesurées au cours des jours suivant l’accident de Tchernobyl étaient dépassaient 100 000 Bq/m3 dans les premiers kilomètres autour de la centrale ; elles étaient de l’ordre de 100 à 1000 Bq/m3 dans les pays les plus touchés par le panache radioactif (Ukraine, Biélorussie) ; en France, les valeurs mesurées dans l’Est étaient de l’ordre de 1 à 10 Bq/m3 (le 1er mai 1986). Aujourd’hui, une très faible activité de césium 137 subsiste dans l’air, de l’ordre de 0,000001 Bq/m3.

jeudi 17 mars 2011

Fukushima japon -IRSN- Point de situation du 17 mars 2011 à 15h00


Note d’information 

Situation des réacteurs nucléaires au Japon suite au séisme 
majeur survenu le 11 mars 2011 

Point de situation du 17 mars 2011 à 15 heures 


Centrale de Fukushima I (Daiichi) 

Depuis le précédent point d’information du 17 mars 2011 à 15h00 sur la situation de la centrale de 
Fukushima Daiichi, les informations obtenues par le centre technique de crise de l’IRSN permettent 
d’établir l’état suivant des installations.  

Etat des piscines 

Les quantités d’assemblages combustibles présents dans les piscines des réacteurs 1 à 4 sont 
confirmées (respectivement 292, 587, 514 et 1500 assemblages). L’IRSN a évalué la puissance 
thermique (chaleur) à évacuer de chacune d’elle.  
TEPCO a annoncé que le rétablissement électrique ne serait pas possible avant demain vendredi. 

Piscine du réacteur n°1 

Il semble qu’il n’y ait pas d’ébullition. La puissance à évacuer est relativement faible (0,3 MW). 

Piscine du réacteur n°2 

Il semble qu’il n’y ait pas d’ébullition.  

Piscine du réacteur n°3 

Selon les calculs de l’IRSN, la piscine est passée en ébullition. Quatre largages d’eau par 
hélicoptères ont eu lieu. Environ 7,5 tonnes d’eau ont été lâchées à chaque fois, mais une part 
importante de l’eau n’a probablement pas atteint la cible. L’absence de panache de vapeur au- 
dessus du bâtiment laisse penser que l’opération a été efficace. Cependant, cela ne permet que de 
retarder un peu la dégradation de la situation. L’IRSN suspecte une perte d’étanchéité de la 
piscine. 
L’utilisation des moyens de pompage mobiles arrivés sur le site (canons à eau anti-émeute de 
portée de 80 à 100 m) a été remise en cause en raison du niveau de radioactivité ambiante. 

Piscine du réacteur n°4 

La piscine est également passée en ébullition. La puissance à évacuer est élevée, environ 3 MW. Des 
largages d’eau par hélicoptères étaient prévus vers 10h00 heure locale (02h00 heure de Paris le 17 
mars). Il semblerait que le survol par hélicoptère ait permis de constater que cette piscine 
contenait de l’eau. Ceci aurait conduit à un largage de deux poches supplémentaires d’eau sur la 
piscine du réacteur n°3.  

Piscine du réacteur n°5 

La température de l’eau de cette piscine augmente lentement. Le niveau d’eau est contrôlé.  

Piscine du réacteur n°6 

La température de l’eau de cette piscine augmente lentement. Le niveau d’eau est contrôlé.  

Piscine de désactivation commune du site 

Cette piscine contiendrait de l’ordre de 6200 assemblages. Bien que la puissance unitaire dégagée 
par ceux-ci soit nettement plus faible que celle dégagée des assemblages présents dans les piscines 
des réacteurs, ils doivent néanmoins être également refroidis. 
L’IRSN ne dispose pas d’information sur l’état de cette piscine et n’a pas pu faire d’estimation de 
délai avant découvrement des assemblages.  

Etat des réacteurs 

Réacteur n°1 

Selon l’exploitant, 70% du cœur du réacteur serait endommagé. L’injection d’eau de mer dans la 
cuve serait maintenue afin d’assurer le refroidissement du cœur qui reste cependant partiellement 
dénoyé. L’eau contenue dans la cuve se décharge dans l’enceinte de confinement via une soupape. 
L’enceinte de confinement est maintenue intègre. Des dépressurisations de l’enceinte de 
confinement sont réalisées. Chaque ouverture entraîne de nouveaux rejets de produits radioactifs 
dans l’environnement. 

La partie supérieure du bâtiment réacteur a été soufflée par une explosion. La salle de commande 
est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants. 

Réacteur n°2 

Selon l’exploitant, 33% du cœur du réacteur serait endommagé. L’injection d’eau de mer dans la 
cuve est maintenue afin d’assurer le refroidissement du cœur qui est maintenant sous eau. 
L’enceinte de confinement est endommagée, toutefois il ne semble pas que l’étanchéité soit remise 
en cause (la pression à l’intérieur du bâtiment étant fluctuante). De ce fait, des dépressurisations 
de l’enceinte de confinement sont prévues. Chaque ouverture entraînera de nouveaux rejets de 
produits radioactifs dans l’environnement. 

La salle de commande est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants. 

Réacteur n°3 

Le cœur du réacteur est partiellement endommagé. L’injection d’eau de mer dans la cuve serait 
maintenue afin d’assurer le refroidissement du cœur qui reste cependant partiellement dénoyé. La 
vapeur produite dans la cuve au contact du combustible s’évacue dans l’enceinte de confinement 
qui semble toujours étanche. Des dépressurisations de l’enceinte de confinement sont réalisées. 
Chaque ouverture entraîne de nouveaux rejets de produits radioactifs dans l’environnement. 

La partie supérieure du bâtiment réacteur a été soufflée par une explosion. La salle de commande 
est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants. 

Réacteur n°4 

La partie supérieure du bâtiment est endommagée. La salle de commande est très irradiante, 
limitant le temps de présence des intervenants. 

Réacteurs N°5 et 6 

L’IRSN n’a pas d’information sur la présence de combustible dans le cœur du réacteur. 


Centrale de Fukushima II (Daini) 

Réacteurs n° 1, 2, 3, 4  

Sur ce site, les réacteurs n° 1, 2, 3 et 4 ont atteint les conditions d’arrêt normales (appelées « arrêt 
à froid »). Aucune dégradation du combustible n’a eu lieu sur ces réacteurs. 


Centrales d’Onagawa et de Tokai 

Il n’y a pas d’élément particulier à signaler.